Roi Sans Divertissement de Jean Giono. Éditions Gallimard. França, 1966, 256 págs. Mole.
Qui donc a profité des neiges pour égrainer un chapelet de cadavres? Dans ce village du Dauphiné, l’arrivée du printemps rejette ses secrets et ses morts : au bout de trois victimes, on finira par faire appel à un spécialiste, le commandant Langlois, qui découvrira bien vite la vérité. Mais pourra-t-il y survivre ?
Étranges personnages que ceux de ce récit; étrange roman, qui tient du théâtre de l’absurde, du conte séculaire et de la parabole. Parabole laïque sur un seul thème, dont la pensée de Pascal “Un roi sans divertissement est un roi plein de misère” donne la clef : l’ennui existentiel guette les hommes, s’ils ne s’inventent pas des divertissements efficaces, consistants. C’est ce qu’avait bien compris l’assassin des neiges ; c’est ce que finira par comprendre Langlois, à son corps défendant.
Avec ce drame d’une vie en trois actes, Giono inaugurait une série romanesque très noire, centrée sur l’analyse du mal et de la misère humaine, bien loin du cycle provençal de “Regain”. –Karla Manuele
2,50 €
Qui donc a profité des neiges pour égrainer un chapelet de cadavres? Dans ce village du Dauphiné, l’arrivée du printemps rejette ses secrets et ses morts : au bout de trois victimes, on finira par faire appel à un spécialiste, le commandant Langlois, qui découvrira bien vite la vérité. Mais pourra-t-il y survivre ?
Étranges personnages que ceux de ce récit; étrange roman, qui tient du théâtre de l’absurde, du conte séculaire et de la parabole. Parabole laïque sur un seul thème, dont la pensée de Pascal “Un roi sans divertissement est un roi plein de misère” donne la clef : l’ennui existentiel guette les hommes, s’ils ne s’inventent pas des divertissements efficaces, consistants. C’est ce qu’avait bien compris l’assassin des neiges ; c’est ce que finira par comprendre Langlois, à son corps défendant.
Avec ce drame d’une vie en trois actes, Giono inaugurait une série romanesque très noire, centrée sur l’analyse du mal et de la misère humaine, bien loin du cycle provençal de “Regain”. –Karla Manuele
Roi Sans Divertissement de Jean Giono. Éditions Gallimard. França, 1966, 256 págs. Mole.
Qui donc a profité des neiges pour égrainer un chapelet de cadavres? Dans ce village du Dauphiné, l’arrivée du printemps rejette ses secrets et ses morts : au bout de trois victimes, on finira par faire appel à un spécialiste, le commandant Langlois, qui découvrira bien vite la vérité. Mais pourra-t-il y survivre ?
Étranges personnages que ceux de ce récit; étrange roman, qui tient du théâtre de l’absurde, du conte séculaire et de la parabole. Parabole laïque sur un seul thème, dont la pensée de Pascal “Un roi sans divertissement est un roi plein de misère” donne la clef : l’ennui existentiel guette les hommes, s’ils ne s’inventent pas des divertissements efficaces, consistants. C’est ce qu’avait bien compris l’assassin des neiges ; c’est ce que finira par comprendre Langlois, à son corps défendant.
Avec ce drame d’une vie en trois actes, Giono inaugurait une série romanesque très noire, centrée sur l’analyse du mal et de la misère humaine, bien loin du cycle provençal de “Regain”. –Karla Manuele
Peso | 150 g |
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