Art de L’ Orient Islamique de Fernando Azevedo. Fundação Calouste Gulbenkian. Porto, 1963, 154 págs. Mole.
L’unité culturelle et artistique qui régnait autrefois dans les terres de l’Islam ne peut être comprise qu’à la lumière de l’histoire. La conquête par les arabes d’une grande partie du monde ancien entre 634 et 644 après J. C. constitue une victoire, non seulement de la foi islamique, mais aussi du peuple arabe. L’Irak, la Syrie, l’Égypte et la Perse ont été submergés et gouvernés par des chefs arabes, appuyés par les armées arabes. Encore plus remarquable fut la victoire, pendant les cent années qui suivirent, de la langue arabe, qui devint le langage de la science, du gouvernement,, de la religion, de la théo logie et de la loi. Mais les arabes n’étaient pas nombreux dans les terres con quises, et ils se montraient tolérants envers les minorités religieuses et cultu relles; beaucoup de penseurs et d’écrivains de premier ordre étaient persans ou originaires d’autres pays non arabes. On avait besoin d’eux pour l’admi nistration et le développement de cet empire, qui reconnaissait maintenant l’autorité du Calife. Jusqu’en 750 la capitale était Damas, sous les Califes Umayyad, mais, en 762, les Abbasides fondèrent une nouvelle capitale à Bagdad, ville plus cosmopolite où l’influence persane était forte.
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L’unité culturelle et artistique qui régnait autrefois dans les terres de l’Islam ne peut être comprise qu’à la lumière de l’histoire. La conquête par les arabes d’une grande partie du monde ancien entre 634 et 644 après J. C. constitue une victoire, non seulement de la foi islamique, mais aussi du peuple arabe. L’Irak, la Syrie, l’Égypte et la Perse ont été submergés et gouvernés par des chefs arabes, appuyés par les armées arabes. Encore plus remarquable fut la victoire, pendant les cent années qui suivirent, de la langue arabe, qui devint le langage de la science, du gouvernement,, de la religion, de la théo logie et de la loi. Mais les arabes n’étaient pas nombreux dans les terres con quises, et ils se montraient tolérants envers les minorités religieuses et cultu relles; beaucoup de penseurs et d’écrivains de premier ordre étaient persans ou originaires d’autres pays non arabes. On avait besoin d’eux pour l’admi nistration et le développement de cet empire, qui reconnaissait maintenant l’autorité du Calife. Jusqu’en 750 la capitale était Damas, sous les Califes Umayyad, mais, en 762, les Abbasides fondèrent une nouvelle capitale à Bagdad, ville plus cosmopolite où l’influence persane était forte.
Art de L’ Orient Islamique de Fernando Azevedo. Fundação Calouste Gulbenkian. Porto, 1963, 154 págs. Mole.
Edição Bilingue: Francês e Inglês
L’unité culturelle et artistique qui régnait autrefois dans les terres de l’Islam ne peut être comprise qu’à la lumière de l’histoire. La conquête par les arabes d’une grande partie du monde ancien entre 634 et 644 après J. C. constitue une victoire, non seulement de la foi islamique, mais aussi du peuple arabe. L’Irak, la Syrie, l’Égypte et la Perse ont été submergés et gouvernés par des chefs arabes, appuyés par les armées arabes. Encore plus remarquable fut la victoire, pendant les cent années qui suivirent, de la langue arabe, qui devint le langage de la science, du gouvernement,, de la religion, de la théo logie et de la loi. Mais les arabes n’étaient pas nombreux dans les terres con quises, et ils se montraient tolérants envers les minorités religieuses et cultu relles; beaucoup de penseurs et d’écrivains de premier ordre étaient persans ou originaires d’autres pays non arabes. On avait besoin d’eux pour l’admi nistration et le développement de cet empire, qui reconnaissait maintenant l’autorité du Calife. Jusqu’en 750 la capitale était Damas, sous les Califes Umayyad, mais, en 762, les Abbasides fondèrent une nouvelle capitale à Bagdad, ville plus cosmopolite où l’influence persane était forte.
Peso | 610 g |
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